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Publication
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L’interface prosodie/syntaxe en français. Dislocations, incises et asyndètes.
Type of publication
Peer-reviewed
Publikationsform
Book (peer-reviewed)
Author
Avanzi Mathieu,
Project
La structure interne des périodes: nouveaux développements
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Book (peer-reviewed)
ISBN
10 : 9052018464 13 : 978905201846
Abstract
Cet ouvrage fait suite à une thèse co-encadrée par Marie-José Béguelin et Anne Lacheret, et soutenue en 2012 avec la mention 'summa cum laude'. Résumé: Une hypothèse communément partagée dans la communauté des linguistes est que la structure prosodique repose sur l'identification de syllabes proéminentes et de tons de frontières de différents degrés. Les divergences entre les spécialistes sont à chercher dans les méthodes employées pour mettre au jour cette structure. Deux approches s'opposent : (i) une approche qui considère que la structure prosodique peut être décrite sur la base d'informations syntaxiques et phonologiques (cette position "générativiste" est la plus influente de nos jours), (ii) une approche qui considère que les paramètres pertinents pour décrire la structure prosodique peut être définie à partir d'indices perceptifs/acoustiques uniquement. Cette thèse s'inscrit clairement dans le second paradigme. Pour décrire la structure prosodique du français, l'auteur a développé, avec l'aide de spécialistes du traitement automatique, le logiciel ANALOR. Cet outil a pour fonction de détecter des syllabes proéminentes et des frontières prosodiques sur la base d'indices acoustiques uniquement. La mise au jour des ces proéminences et frontières de différents degrés est importante pour décrire le français parlé. Elle permet de vérifier certaines hypothèses intonosyntaxiques en circulation dans la communauté (du genre : le constituant extraposé à gauche dans une dislocation est toujours ponctué d'un accent, l'absence de qu- est supplée à l'oral par un morphème supragsegmental, etc.). Mais elle permet aussi d'apporter de nouveaux arguments pour décrire certaines constructions que la syntaxe ne permet pas d'expliquer de façon satisfaisante (comme les greffes de constructions verbales à valeur temporelle), ou d'expliquer pourquoi certaines configurations engendrent une surinterprétation alors que d'autres non.
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