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Diptyques introduits par des énonciations nominales
Type of publication
Peer-reviewed
Publikationsform
Contribution to book (peer-reviewed)
Author
Corminboeuf Gilles,
Project
Syndèse et asyndèse dans les routines paratactiques du français
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Contribution to book (peer-reviewed)
Book
Les énoncés averbaux autonomes entre grammaire et discours
Editor
, Lefeuvre F. & Behr I.
Publisher
Ophrys, Paris
Page(s)
81 - 97
ISBN
978-2-7080-1320-9
Title of proceedings
Les énoncés averbaux autonomes entre grammaire et discours
Open Access
URL
http://www2.unine.ch/linguistique.francaise/page-9754.html
Type of Open Access
Website
Abstract
Je distingue les cas de "nominativus pendens" comme (A), des SN à interprétation hypothétique comme (B) : (A) notre mariage on était seuls [oral < Deulofeu, 1989, RSFP 9] (B) Un simple geste et vos stores se relèvent chacun leur tour pour une lumière bien dosée […] [web, pub] Les constructions (A) et (B) présentent des routines praxéologiques distinctes [Berrendonner, 2002b]. Les tours (A) sont des routines {préparation + action} : l’énonciation nominale est représentée comme n’atteignant pas un état-but, ce qui crée l’attente d’une seconde énonciation. Par exemple, un SN « pendant » qui réactive un objet-de-discours validé préalablement constitue une énonciation peu pertinente à l’état isolé, parce que sous-informative ; en ce sens, elle laisse prévoir une suite. Les diptyques (B) ressortissent à la fois à la routine {préparation + action} et à la routine {action + continuation}. En effet, l’énonciation nominale s’interprète comme un cadre hypothétique pour une énonciation à venir ; l’installation d’un cadre laisse prévoir que l’on va relativiser un contenu à ce cadre. Parallèlement, certaines énonciations de type (B) se représentent comme étant précédées d’une opération préalable sur la mémoire discursive. Le connecteur et, dans nos exemples, marque que la seconde énonciation est une continuation de la première. On peut donc décrire ces diptyques (B) comme manifestant une corrélation au niveau praxéologique : la première énonciation s’auto-représente comme un cadre pour la seconde, qui elle-même se figure comme ayant un préalable. Le premier élément de ces diptyques que je décris au moyen de la macro-syntaxe de Berrendonner, i.e. sur l’interface syntaxe / pragmatique (« entre grammaire et discours »), présente d’autres points communs avec les constructions que l’on range habituellement sous la rubrique « énoncé averbal ». En particulier, le caractère sous-spécifié du SN fait que diverses conjectures sont mobilisées pour construire le sens : aussi bien la valeur prédicative que la modalité (un SN est systématiquement ambigu du point de vue de la modalité) sont à reconstituer par inférence.
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