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L’emploi du clitique ils à valeur indéterminée en français : entre interprétation anaphorique et interprétation existentielle
Type of publication
Peer-reviewed
Publikationsform
Contribution to book (peer-reviewed)
Author
Johnsen L. A.,
Project
Marqueurs corrélatifs entre syntaxe et analyse du discours
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Book
Nouvelles perspectives sur l’anaphore : points de vue linguistique, psycholinguistique et interactio
Editor
, Fossard M. & Béguelin M.-J.
Publisher
Peter Lang Collection Sciences pour la communication, Berne
Page(s)
99 - 136
ISBN
978-3-0352-0282-3
Title of proceedings
Nouvelles perspectives sur l’anaphore : points de vue linguistique, psycholinguistique et interactio
Abstract
L’interprétation « indéterminée » du clitique de 3e personne du pluriel, comme dans ils ont encore augmenté les impôts, repris du titre d’un article de Kleiber (1992), a fait l’objet d’un certain nombre d’études, souvent guidées par la notion d’anaphore, considérée comme centrale dans le fonctionnement des clitiques de 3e personne . De ce point de vue, cet emploi est jugé comme un cas particulier, puisqu’il ne manifeste pas les propriétés habituellement reconnues de « l’expression anaphorique par excellence » (Kleiber 1990), à savoir continuité, saillance et identification référentielles. Il est de ce fait souvent considéré comme relevant de l’anaphore indirecte, impliquant l’inférence du référent dans le processus interprétatif. Toutefois, certains travaux proposent une approche différente, suggérant l’existence d’une interprétation existentielle de ils, au côté de quantificateurs tels que on ou quelqu’un. Notre objectif est de mener une étude empirique sur un corpus de français parlé spontané, afin de répertorier les différents cas de figure représentés par les occurrences du clitique de 3e personne du pluriel en position de sujet. On verra qu’une partie des données manifestant une certaine indétermination se laissent décrire en termes d’anaphore, moyennant un processus inférentiel, alors que d’autres relèvent d’une analyse existentielle, consistant à mettre au premier plan l’expression du procès sans présupposer l’existence d’un agent. On s’interrogera pour finir sur la frontière entre ces deux analyses et sur la relation qu’elles entretiennent entre elles.
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