Nore cerveau a plusieurs manières de représenter l’espace. Si nous sommes statiques, l’espace est représenté de manière égocentrique, en relation à notre propre corps : cet objet se trouve à droite devant moi. Alors que si nous nous déplaçons, l’espace est représenté de manière allocentrique, la position d’un objet est codée en relation avec les autres objets constituant l’environnement, indépendamment de notre propre corps.
Dans une série d’expériences en environnement réel, nous étudierons les capacités de représentations spatiales de personnes atteintes de T21 et de SW. Les connaissances acquises nous permettront de mieux caractériser les capacités cognitives de personnes ayant des anomalies génétiques, et de mieux comprendre comment le cerveau humain contribue à la représentation spatiale de notre environnement.
Ce projet relève de la recherche fondamentale. Toutefois, la compréhension des capacités de représentations spatiales chez les personnes atteintes de T21 et de SW pourrait conduire au développement de stratégies d’apprentissage permettant une plus grande autonomie.