Beaucoup d’espoirs sont placés dans ces systèmes qui permettent de reproduire l’environnement cellulaire in-vivo de manière inégalée. A terme, ces organes seront connectés les uns aux autres, de manière à reproduire les interactions entre eux. Ces petits « humain-sur-chip » (« human-on-chip ») permettront alors non seulement de mieux prédire les effets systémiques de médicaments en développement mais aussi de remplacer les tests animaux.
Ce nouvel instrument de microscopie permettra aux groupes de recherche qui travaillent dans ce nouveau domaine de recherche que sont les « organes-sur-chip » de tester leurs cellules dans un environnement dynamique, proche de celui in-vivo. Ce système est composé de trois composants majeurs : un microscope inversé fluorescent équipé d’un incubateur qui permettra de visualiser les cellules pendant des temps allant jusqu’à une semaine, voire plus, un système de perfusion précis avec plusieurs canaux de manière à pouvoir alimenter plusieurs organes-sur-chip en parallèle et une caméra haute vitesse. Cette dernière permettra de visualiser les effets biologiques ultra-rapides.